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Devin Booker explose le plafond salarial NBA avec un contrat à 72,5M$ par an

La NBA vient de franchir un nouveau cap financier historique. Devin Booker, l’arrière star des Phoenix Suns, a paraphé une prolongation de contrat qui redéfinit complètement les standards salariaux de la ligue.

Devin Broker salaire nba

Avec 145 millions de dollars sur deux saisons supplémentaires, soit 72,5 millions par an, le joueur de 28 ans devient officiellement le basketteur le mieux payé de l’histoire de la NBA sur une base annuelle. Cette prolongation, annoncée par Shams Charania jeudi, dépasse d’un million le précédent record détenu par Shai Gilgeous-Alexander (71,3M$/an). Un engagement titanesque qui lie Booker aux Suns jusqu’en 2030 et fait exploser tous les compteurs dans une ligue où l’inflation salariale atteint des sommets vertigineux.

145 millions sur 2 ans : les chiffres de la folie

Les détails du contrat de Devin Booker donnent le vertige. Cette prolongation de deux ans à 145 millions de dollars porte son engagement total avec Phoenix à 316 millions de dollars sur cinq saisons. Un montant astronomique qui illustre parfaitement l’explosion du salary cap NBA ces dernières années.

Le salaire annuel moyen de 72,5 millions de dollars pulvérise le record précédent de Shai Gilgeous-Alexander, qui touchait 71,25 millions par an avec Oklahoma City. Cette différence d’1,25 million peut paraître symbolique, mais elle marque une nouvelle étape dans l’escalade salariale NBA.

Plus impressionnant encore : selon ESPN, dans sa dernière année de contrat en 2029-30, Booker pourrait atteindre la barre symbolique des 78 millions de dollars, un chiffre qui dépend de l’évolution du salary cap. Un montant qui défie l’entendement et place la star des Suns dans une catégorie financière à part.

Un engagement à vie avec Phoenix

Drafté en 13e position en 2015 par les Suns, Devin Booker écrit une love story unique avec Phoenix. Cette prolongation lui garantit de porter le maillot orange et violet jusqu’en 2030, soit 15 saisons consécutives dans l’Arizona. À 33 ans en fin de contrat, il aura consacré l’intégralité de sa carrière NBA à une seule franchise.

Cette fidélité absolue tranche avec les tendances actuelles de la ligue où les superstars changent régulièrement d’équipe. Booker a toujours affiché son attachement viscéral à Phoenix : « Je m’enracine profondément dans cette communauté. J’en suis très fier. Nous sommes partis de zéro », avait-il confié après l’élimination des Suns.

Le joueur détient déjà tous les records offensifs de la franchise avec 16 452 points et 1 424 paniers à trois points en carrière. Sa moyenne de 24,4 points par match le place au troisième rang historique des Suns, derrière Kevin Durant et Charlie Scott.

Une pression maximale après l’échec du Big Three

Cette prolongation record intervient dans un contexte particulier pour Phoenix. Après l’échec retentissant du trio Durant-Booker-Beal, qui n’a même pas atteint les playoffs (36-46), les Suns ont entamé une reconstruction totale.

Kevin Durant a été transféré aux Houston Rockets dans un deal historique, tandis que Bradley Beal se rapproche d’une résiliation de contrat. Les Suns ont également licencié leur coach Mike Budenholzer après une seule saison et promu Jordan Ott, ex-assistant de Cleveland.

Avec ce salaire record, la pression n’aura jamais été aussi forte sur les épaules de Booker. À 72,5 millions par an, la franchise et les fans attendent des résultats immédiats. L’arrière de 28 ans devient de facto le leader incontesté d’un projet de reconstruction qui devra rapidement porter ses fruits.

L’inflation salariale NBA atteint des sommets

Le contrat de Booker illustre parfaitement l’explosion des salaires NBA. Pour la saison 2025-26, quinze joueurs dépassent désormais les 50 millions de dollars annuels, contre seulement quelques-uns il y a encore cinq ans.

Cette inflation s’explique par plusieurs facteurs : l’augmentation du salary cap (154,6 millions en 2025-26), l’explosion des droits TV et la création de nouveaux mécanismes contractuels comme les extensions super-max. Les franchises n’hésitent plus à investir massivement pour sécuriser leurs stars.

Stephen Curry reste le joueur le mieux payé pour la saison 2025-26 avec 59,6 millions de dollars, mais Booker le dépassera largement dès 2028-29. Jayson Tatum détient quant à lui le record du plus gros contrat total avec 314 millions sur cinq ans signé en 2024.

Les défis sportifs à relever

Malgré ses statistiques individuelles excellentes (25,6 points, 7,1 assists en 2024-25), Booker n’a toujours pas remporté de titre NBA. Sa seule apparition en finale remonte à 2021, une défaite face aux Bucks de Milwaukee.

Avec ce nouveau contrat, l’objectif est clair : ramener un championnat à Phoenix. La franchise mise tout sur son franchise player pour reconstruire une équipe compétitive autour de lui. Les prochains choix de draft et les futures acquisitions seront scrutés à la loupe.

L’âge de Booker (28 ans) joue en sa faveur : il entre dans sa prime et dispose encore de plusieurs années au plus haut niveau. Mais avec 72,5 millions par an, l’indulgence ne sera plus de mise. Les résultats devront suivre rapidement.

Un précédent dangereux pour la NBA ?

Cette escalade salariale pose des questions sur l’équilibre compétitif de la NBA. Avec de tels montants, seules les franchises les plus riches pourront se permettre de garder leurs superstars. Le risque d’un déséquilibre accru entre les équipes est réel.

La NBA devra sans doute revoir ses mécanismes de redistribution et de luxury tax pour éviter que la ligue ne se transforme en championnat à deux vitesses. Car si Booker touche 72,5 millions par an, d’autres stars voudront rapidement égaler ou dépasser ce montant.

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