L’équation semble de plus en plus évidente : Didier Deschamps quittera son poste après la Coupe du monde 2026, et Zinedine Zidane attend patiemment son heure pour prendre les rênes des Bleus. Une succession qui fait l’unanimité dans le football français et qui se dessine comme une évidence naturelle.
Zidane s’active déjà dans l’ombre
Loin d’attendre passivement, Zinedine Zidane s’active pour être prêt le moment venu. Selon L’Équipe, l’ancien numéro 10 des Bleus se projette de plus en plus dans le costume de sélectionneur et récolte des informations sur le profil des différents joueurs, notamment les nouveaux.
Plus révélateur encore, Zidane aurait échangé avec Laurent Blanc sur son passage à la tête de la sélection nationale. Ces démarches préparatoires témoignent du sérieux avec lequel l’ancien coach du Real Madrid aborde cette future responsabilité.
« Zidane sait tout. Mais les infos lui remontent plus qu’il ne va les chercher. Il sait que des joueurs rêvent de travailler avec lui », confie un proche au quotidien sportif. Cette révélation illustre l’attrait naturel qu’exerce la légende marseillaise sur la nouvelle génération.
Une candidature assumée depuis longtemps
Depuis son départ de la Maison Blanche en 2021, Zidane refuse les offres de clubs pour rester disponible pour ce rêve ultime. En mai dernier, lors d’un événement Adidas, il avait d’ailleurs officialisé sa candidature : « Je me sens légitime en équipe de France, où j’ai joué et passé pratiquement 12, 13 ou 14 ans comme joueur. Bien sûr, c’est un rêve, j’ai hâte ».
Cette déclaration publique marque un tournant dans la communication de Zidane, habituellement plus discret sur ses ambitions. Le timing n’est pas anodin, intervenant quelques mois après l’annonce de Deschamps concernant son départ programmé.
L’unanimité autour de Zizou
Les soutiens se multiplient dans le monde du football français. Antoine Kombouaré, l’entraîneur de Nantes, estime que « celui qui est légitime pour le remplacer, s’il y en a un qui peut prétendre à ce poste parce qu’il est libre et que les gens ont envie de voir, c’est Zizou ».
Bixente Lizarazu a également tranché sur TF1 : « Évidemment que c’est le candidat naturel. La suite logique c’est Zinédine Zidane ». Cette unanimité autour du nom de Zidane illustre son statut particulier dans le football français.
Diallo temporise mais ne ferme pas la porte
Philippe Diallo ne souhaite pas faire d’annonces prématurées et souhaite permettre à Didier Deschamps de travailler sans pression pour son ultime rendez-vous avec les Bleus. Le président de la FFF adopte une stratégie de prudence, mais en coulisses, les choses semblent se mettre en place pour que Zizou prenne le flambeau.
Dans L’Équipe en janvier, Diallo avait salué Zidane comme « l’un des monuments du football français et du football mondial », des mots qui résonnent comme une pré-validation de sa future candidature.
Thierry Henry, seul concurrent crédible
Diallo apprécie également le profil de Thierry Henry, l’ancien sélectionneur des Espoirs. L’ex-attaquant d’Arsenal représente la seule alternative crédible à Zidane, mais son profil semble moins consensuel que celui de l’ancien Madrilène.
Henry dispose de l’expérience des sélections de jeunes et d’un CV de joueur exceptionnel, mais il lui manque l’aura de Zidane et surtout son palmarès d’entraîneur au plus haut niveau.
2026, l’année de tous les changements
La Coupe du monde 2026 aux États-Unis marquera donc la fin d’une ère avec le départ programmé de Deschamps après plus de 13 ans de règne. « C’est une évidence que Zidane sera le prochain sélectionneur », estime la journaliste Carine Galli.
Cette transition s’annonce comme l’un des moments les plus attendus du football français moderne. Zidane, qui a révolutionné le Real Madrid, aura l’occasion de faire de même avec l’équipe de France dans un nouveau cycle ambitieux.
