Connect with us

Football

Luis Enrique et João Neves dans l’attente : l’épée de Damoclès de la FIFA !

L’onde de choc de la finale PSG-Chelsea continue de se propager.

Luis Enrique sanction FIFA

Après la lourde défaite (3-0) et les débordements en fin de match, Luis Enrique et João Neves se retrouvent dans une situation délicate face à la commission de discipline de la FIFA. L’entraîneur espagnol, filmé en train de saisir João Pedro à la gorge, et le milieu portugais, expulsé pour avoir tiré les cheveux de Cucurella, attendent désormais le verdict de l’instance mondiale. Entre sanctions financières, suspensions potentielles et règlements disciplinaires complexes, le PSG retient son souffle avant de connaître les conséquences de cette soirée de tous les débordements au MetLife Stadium.

Les faits : une fin de match qui dégénère

La tension était palpable tout au long de cette finale, mais c’est dans les dernières minutes que tout a basculé. À la 85e minute, João Neves, déjà nerveux depuis plusieurs actions litigieuses, craque définitivement. Face à Marc Cucurella, le milieu portugais s’empare des cheveux de l’Espagnol dans un geste d’énervement pur.

Après visionnage des images par la VAR, l’arbitre Alireza Faghani n’a pas hésité : carton rouge direct pour le joueur du PSG. Un geste qui symbolise parfaitement la frustration d’une équipe parisienne dépassée par les événements et incapable de gérer la pression de cette finale.

Mais le pire était encore à venir. Au coup de sifflet final, alors que les esprits s’échauffaient entre les deux équipes, Luis Enrique est intervenu dans une mêlée impliquant Gianluigi DonnarummaAchraf Hakimi et plusieurs joueurs de Chelsea. L’entraîneur espagnol a alors saisi João Pedro à la gorge avant de le pousser, provoquant la chute spectaculaire de l’attaquant brésilien.

Luis Enrique face à ses responsabilités

Conscient de la gravité de son geste, Luis Enrique a tenté de s’expliquer en conférence de presse : « À la fin du match, il s’est produit une scène évitable. Mon intention, comme toujours, était de séparer les joueurs pour qu’il n’y ait pas d’autres problèmes. Nous aurions tous dû empêcher la situation de dégénérer. »

Plus révélateur encore, les caméras de DAZN ont capté ses propos à ses adjoints juste après l’incident : « Je suis stupide. Il est là, il me pousse, je le touche et il se jette. » Une déclaration qui pourrait se retourner contre lui dans la procédure disciplinaire à venir.

Le mea culpa de l’entraîneur espagnol n’efface cependant pas la réalité du geste. Comme l’explique l’ancien arbitre international Eduardo Iturralde González : « On ne peut pas toucher le visage d’un adversaire. C’est déjà humiliant de devoir frapper un joueur au visage après le match. »

Le règlement FIFA : un cadre complexe

La situation disciplinaire est d’autant plus complexe que les incidents se sont déroulés lors d’une compétition organisée par la FIFA. En principe, les sanctions de la Coupe du Monde des Clubs ne s’étendent pas automatiquement aux autres compétitions de clubs ou de sélections nationales.

Cependant, la FIFA s’est montrée prudente après cette finale. Selon L’Équipe, « sur la base des rapports des officiels et notamment de celui de l’arbitre, la commission de discipline de l’instance mondiale décidera ou non d’ouvrir une instruction dans les prochains jours. »

Le panel des sanctions possibles est particulièrement large : de la simple amende à la suspension, avec la possibilité pour la FIFA d’étendre une éventuelle sanction à d’autres compétitions si elle le juge nécessaire.

Les risques encourus par Luis Enrique

Pour l’entraîneur du PSG, les risques sont réels. Eduardo Iturralde González détaille les possibilités : « Les cartons jaunes et rouges attribués lors de cette Coupe du monde des clubs ne seront en théorie pas prolongés, mais les agressions, c’est différent. Dans ce cas, la FIFA vous sanctionne de plusieurs mois par exemple, dans la durée. »

L’ancien arbitre précise : « Si Luis Enrique est suspendu un mois, il manquera tous les matchs pendant ce mois. En fait, il ne pourra même pas entraîner. » Une perspective qui inquiète au plus haut point les dirigeants parisiens.

Selon la presse espagnole, notamment Marca, la sanction la plus probable serait une amende, ce qui constituerait un moindre mal pour le technicien. Mais si la sanction devait être disciplinaire, elle pourrait s’appliquer à toutes les compétitions du PSG, y compris la Ligue 1 et la Ligue des Champions.

João Neves : un cas plus simple ?

Pour João Neves, la situation semble moins préoccupante. Son expulsion pour tirage de cheveux, bien que spectaculaire, reste dans le cadre « normal » des sanctions sportives. En principe, cette expulsion ne devrait pas avoir de conséquences sur la saison 2025-2026.

Comme l’explique VIPSG : « Le règlement est clair : les suspensions infligées pendant la Coupe du monde des clubs ne sont pas reportées aux autres compétitions. Neves ne manquerait donc aucun match de Ligue 1. »

Toutefois, un doute subsiste. La FIFA évoque sur son site la possibilité de sanctions supplémentaires si l’instance le juge nécessaire. Dans le cas de Neves, cela semble peu probable mais pas impossible.

La version de João Pedro

L’attaquant de Chelsea a donné sa version des faits au média brésilien Sportv : « Je suis allé protéger Andrey Santos. J’ai vu que les joueurs l’entouraient. En bon Brésilien, je suis allé protéger mon ami. Il y avait beaucoup de monde et dans tout ce bordel, j’ai été poussé. Cela fait partie du jeu. Mais ils ne savent pas perdre. »

Une déclaration qui ne devrait pas aider la cause de Luis Enrique, puisque João Pedro présente son intervention comme défensive, ce qui rend le geste de l’entraîneur parisien d’autant plus inexcusable.

L’attente angoissante

Alors que les vacances ont commencé pour l’ensemble du groupe parisien, l’incertitude plane sur l’avenir immédiat de Luis Enrique. La commission de discipline de la FIFA dispose d’un pouvoir discrétionnaire important et pourrait décider de faire un exemple.

Pour le PSG, champion d’Europe et finaliste du Mondial des Clubs, une sanction contre son entraîneur au moment de préparer la nouvelle saison constituerait un coup dur supplémentaire après cette désillusion new-yorkaise.

La décision de la FIFA est attendue dans les prochains jours, et elle sera scrutée de près par tout le football européen. Car au-delà du cas particulier de Luis Enrique et João Neves, c’est la gestion des débordements dans le football moderne qui est en jeu.

Publicité

Actualités

Publicité

Plus de Football

HTML Snippets Powered By : XYZScripts.com