Coup de tonnerre ! La Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) vient de confirmer la rétrogradation administrative de l’Olympique Lyonnais en Ligue 2 pour la saison 2025-2026. Malgré les 300 millions d’euros d’apports promis par John Textor, le gendarme financier a maintenu sa sanction. L’OL dispose désormais d’un délai pour faire appel de cette décision historique.
La sanction confirmée malgré les efforts de Textor
Après plus de trois heures d’audition, le verdict est tombé comme un couperet. L’OL, rétrogradé à titre conservatoire depuis novembre 2024, voit sa sanction confirmée définitivement. Le club rhodanien découvrira donc la Ligue 2 la saison prochaine, peu importe son classement final en Ligue 1.
John Textor avait pourtant joué ses dernières cartes : la vente de ses parts dans Crystal Palace (200M€) et les transferts récents (100M€) n’ont pas suffi à convaincre une DNCG inflexible sur le dossier lyonnais.
L’OL peut encore faire appel de la décision
Toutefois, tout n’est pas perdu pour Lyon. Le club dispose d’un délai légal pour faire appel de cette décision devant la commission supérieure d’appel de la FFF. Une procédure qui pourrait suspendre temporairement la rétrogradation le temps de l’examen du dossier.
L’entourage de John Textor étudie déjà cette possibilité, espérant que les récents apports financiers et les garanties données pourront faire pencher la balance en faveur d’un maintien en Ligue 1. Mais le temps presse avec l’approche de la nouvelle saison.
Une situation financière catastrophique
Les chiffres sont vertigineux et expliquent la sévérité de la sanction. L’OL accumule plus de 500 millions d’euros de dettes, a été sanctionné à deux reprises par la DNCG depuis 2023, et fait face à des difficultés de trésorerie chroniques.
Le club a même dû engager un plan social pour se séparer d’environ 90 personnes, illustrant la gravité de la crise. L’UEFA avait également menacé Lyon de sanctions pour ses problèmes de gouvernance financière.
L’héritage empoisonné de l’ère Aulas
Cette rétrogradation marque l’aboutissement d’une crise qui couvait depuis plusieurs années. Le coûteux stade de Décines, inauguré en 2016 sous l’ère Jean-Michel Aulas, pèse lourdement sur les finances lyonnaises avec ses charges d’exploitation démesurées.
John Textor, arrivé en 2022 avec l’ambition de relancer la machine lyonnaise, se retrouve aujourd’hui face à un héritage empoisonné qu’il n’a pas su redresser malgré ses promesses répétées.
L’avenir de l’OL entre les mains de la DNCG
Si la rétrogradation était confirmée, les conséquences seraient dramatiques. Lyon perdrait ses meilleurs joueurs, la chute des revenus aggraverait la crise financière, et le Groupama Stadium deviendrait symboliquement le « plus grand stade de Ligue 2 ».
Mais l’optimisme pourrait l’emporter. Les observateurs estiment que les efforts de Textor, couplés aux contraintes calendaires (il faut organiser les championnats), pourraient pousser la DNCG vers la clémence. Un encadrement strict plutôt qu’une rétrogradation pure et simple semble désormais l’hypothèse la plus probable.
La DNCG devrait communiquer sa décision dans les prochaines heures, mettant fin à des mois d’incertitude pour l’un des clubs les plus emblématiques du football français.
