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Tour de France 2026 : un parcours monstrueux avec double ascension de l’Alpe d’Huez

Tour de France 2026

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Meta title : Tour de France 2026 : un parcours de feu avec 54 450m de dénivelé

Meta description : Le Tour de France 2026 (4-26 juillet) s’annonce redoutable : 3 333 km, 54 450m de dénivelé, 5 massifs traversés. Double arrivée à l’Alpe d’Huez. Parcours complet.

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Tour de France 2026 : un parcours monstrueux avec double ascension de l’Alpe d’Huez

Le Tour de France 2026 s’annonce comme l’un des plus difficiles de l’histoire moderne. Du 4 au 26 juillet, les coureurs affronteront 3 333 kilomètres et un dénivelé positif total colossal de 54 450 mètres. Le parcours traverse les cinq massifs montagneux français : Pyrénées, Massif Central, Vosges, Jura et Alpes. Innovation majeure : une double arrivée à l’Alpe d’Huez lors des étapes 19 et 20, avec une ascension inédite par le Col de Sarenne pour l’étape reine. Le départ sera donné de Barcelone avec un contre-la-montre par équipes, une première en ouverture depuis 55 ans. Huit étapes de montagne, dont cinq arrivées au sommet, deux contre-la-montre et sept étapes de plaine composent cette édition taillée pour les grimpeurs complets.

Les chiffres qui font peur

3 333 kilomètres, 54 450 mètres de dénivelé positif : ces chiffres définissent le caractère exceptionnel du Tour 2026. La montagne sera juge de paix. Le parcours traverse 7 régions et 29 départements avec 10 nouvelles villes-étapes.

La répartition des 21 étapes : 7 étapes de plaine, 4 étapes accidentées, 8 étapes de montagne dont 5 arrivées en altitude, 1 contre-la-montre par équipes et 1 contre-la-montre individuel. Une distribution qui masque une difficulté omniprésente.

Parcours Tour de France 2026

Grand départ catalan (4-6 juillet)

Étape 1 – Barcelone > Barcelone (19,7 km CLM par équipes) Premier contre-la-montre par équipes en ouverture depuis 55 ans. Parcours technique avec double ascension de Montjuïc. Des écarts immédiats de 30 secondes à 1 minute dès le premier jour.

Étape 2 – Tarragone > Barcelone (182,4 km) Final explosif avec trois ascensions de Montjuïc (1,6 km à 13%). Terrain pour puncheurs. La bataille pour le maillot jaune s’annonce féroce.

Étape 3 – Granollers > Les Angles (196 km) Entrée en France et première arrivée en altitude. 3 950 mètres de dénivelé. Test précoce pour les leaders.

Première semaine pyrénéenne (7-13 juillet)

Étape 6 – Pau > Gavarnie-Gèdre (186 km) Première étape de haute montagne. Col d’Aspin, Tourmalet puis arrivée au Cirque de Gavarnie. Premier grand rendez-vous pour les favoris.

Entre les étapes de montagne, plusieurs journées de plaine (Pau, Bordeaux, Bergerac) offrent des opportunités aux sprinteurs. La course reste équilibrée.

Deuxième semaine, la guerre d’usure (14-20 juillet)

Étape 10 – Aurillac > Le Lioran (167 km) Le 14 juillet dans le Massif Central. 3 900 mètres de dénivelé avec le Puy Mary et le Col de Pertus.

Étape 14 – Mulhouse > Le Markstein Fellering (155 km) Étape vosgienne redoutable. 3 800 mètres de dénivelé en seulement 155 km. L’inédit Col du Haag (11,2 km à 7,3% avec des passages à 19%) en juge de paix.

Étape 15 – Champagnole > Plateau de Solaison (184 km) Entrée brutale dans les Alpes. Le Salève (4,7 km à 11,2%) puis arrivée à Solaison (11,3 km à 9,1%). Pentes extrêmes.

Cette deuxième semaine n’est pas une transition mais une phase d’usure décisive. Les coureurs qui survivront péniblement n’auront plus les ressources pour briller dans les Alpes.

Troisième semaine, l’apocalypse alpine (21-26 juillet)

Étape 16 – Évian > Thonon (26 km CLM) Contre-la-montre accidenté avec la Côte de Larringes (9,7 km à 4,3%). 500 mètres de dénivelé. Moment crucial pour les leaders complets.

Étape 19 – Gap > Alpe d’Huez (128 km) Première arrivée à l’Alpe d’Huez par les 21 virages classiques. 3 500 mètres de dénivelé. Étape courte et explosive.

Étape 20 – Le Bourg-d’Oisans > Alpe d’Huez (171 km) L’étape reine. 5 600 mètres de dénivelé positif. Croix de Fer, Télégraphe, Galibier (toit du Tour à 2 642m) puis ascension inédite de l’Alpe d’Huez par le Col de Sarenne. Un final révolutionnaire.

Étape 21 – Thoiry > Paris Champs-Élysées (130 km) Le traditionnel défilé final avec passage à Montmartre avant le sprint sur les Champs.

Les cols mythiques

Le Tour 2026 aligne un casting de légendes : Tourmalet (17,1 km à 7,3%), Puy Mary (5,4 km à 8,1%), Salève (4,7 km à 11,2%), Plateau de Solaison (11,3 km à 9,1%), Alpe d’Huez (13,8 km à 8,1%), Croix de Fer (29 km à 5,2%), Galibier (17,7 km à 6,9%).

Le Col du Haag et l’ascension par le Col de Sarenne sont les innovations majeures qui changeront la donne tactique.

Le profil du vainqueur

Ce parcours neutralise les spécialistes d’une seule discipline. Un pur grimpeur faible en chrono perdra du temps à l’étape 16. Un rouleur souffrira dans les pentes raides du Salève et de Solaison. Le vainqueur devra être polyvalent, endurant, tactiquement intelligent et épaulé par une équipe solide.

La traversée des cinq massifs répartit la difficulté sur trois semaines. Ce n’est pas une concentration de la difficulté mais une guerre d’attrition qui récompensera l’endurance et la récupération.

Un Tour pour l’histoire

Le Tour de France 2026 restera comme l’un des plus difficiles de l’ère moderne. Son intensité, sa traversée exhaustive des massifs français et son final innovant sur l’Alpe d’Huez établissent une nouvelle référence dans la conception des grands tours.

Les organisateurs ont créé un parcours qui force l’action dès le premier jour avec le CLM par équipes, use les organismes pendant trois semaines et se dénoue sur une double confrontation mythique. Un Tour taillé pour couronner un champion complet.

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