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Le PSG craque et laisse filer deux points face à un Strasbourg héroïque (3-3)

PSG Strasbourg

Le Parc des Princes a vécu un scénario digne d’un mauvais polar ce vendredi soir. Menés 1-3 à la 49ème minute face à Strasbourg, les Parisiens ont arraché un nul (3-3) qui ressemble à une défaite. Devant 48 229 spectateurs, la défense remaniée de Luis Enrique a coulé avant qu’un sursaut d’orgueil tardif ne sauve les meubles. Barcola ouvre le score (6e), Panichelli répond par un doublé (26e, 49e), Moreira enfonce le clou (41e), avant que Ramos sur penalty (58e) et Mayulu (79e) ne ramènent Paris à hauteur. Au classement, Strasbourg revient à un point du leader, tandis que Marseille et Lyon (15 pts, un match en moins) guettent la moindre défaillance parisienne.

Domination stérile et défense catastrophique

Le PSG confisque le ballon dès le coup d’envoi. Barcola transforme rapidement cette domination en but sur un service parfait de Doué (6e). Mais cette ouverture du score masque déjà les failles d’une défense fébrile. À la 11ème, Chevalier sort miraculeusement une Madjer de Panichelli puis une reprise d’Enciso. Un avertissement ignoré.

Malgré 72% de possession, Paris se fait surprendre. Panichelli domine Zabarnyi dans les airs pour égaliser (26e). Puis Doué perd le ballon, Moreira part seul et profite d’une sortie hasardeuse de Chevalier pour donner l’avantage aux Alsaciens (41e). À la pause, le tableau d’affichage affiche 1-2. Un scandale statistique pour Paris.

Le naufrage se poursuit

La reprise tourne au cauchemar. Sur un alignement défensif désastreux de Beraldo, Panichelli se retrouve seul au second poteau pour inscrire son deuxième but (49e). Le Parc retient son souffle. Le leader de Ligue 1 est mené 1-3 à domicile par le troisième du championnat.

Luis Enrique gesticule sur son banc, écopant même d’un carton jaune. Sa politique de rotation massive montre ses limites. La charnière Zabarnyi-Beraldo est dominée physiquement par Panichelli, Chevalier multiplie les approximations, et Gonçalo Ramos n’existe pas dans le jeu.

Un sursaut d’orgueil insuffisant

Doué provoque un penalty en se faisant faucher par Penders (56e). Ramos transforme et relance l’espoir (58e). Paris pousse, Lee frappe sur le poteau (73e), la pression monte. Mayulu égalise finalement d’une tête rageuse après un premier arrêt de Penders (79e). Le Parc explose.

Les dix dernières minutes sont électriques. Kvaratskhelia manque le cadre (84e), Panichelli frôle le triplé (85e). Le score ne bougera plus. Paris évite la défaite mais laisse échapper deux points précieux.

Les chiffres qui font mal

Les statistiques accablent le PSG. Avec 72% de possession, 21 tirs dont 9 cadrés et un xG de 2.72, Paris aurait dû l’emporter. Strasbourg, avec seulement 28% de possession et un xG de 1.41, inscrit trois buts. Une efficacité clinique face à une défense amatrice.

Warren Zaïre-Emery, capitaine d’un soir et seul rescapé de ce naufrage collectif (7/10), a porté son équipe à bout de bras au milieu. Mais Chevalier (4/10), Zabarnyi (4/10), Beraldo (4/10) et Ramos (4/10) ont plombé les espoirs parisiens.

Un titre qui s’éloigne

Au classement, le PSG conserve la première place avec 17 points mais ne compte plus qu’une longueur d’avance sur Strasbourg (16 pts). Marseille et Lyon (15 pts) ont un match en moins et peuvent prendre la tête dès ce week-end. La Ligue 1 est relancée.

Pour Luis Enrique, le message est brutal : sans ses titulaires, son équipe est vulnérable. La gestion des rotations devient un casse-tête. Ce nul face à Strasbourg n’est pas un accident mais un signal d’alarme.

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