Joaquin Panichelli a vécu la soirée de sa vie au Parc des Princes. L’attaquant argentin de Strasbourg a planté un doublé et malmené la défense parisienne pendant 90 minutes lors du match nul 3-3 de vendredi soir. Dominant dans les airs sur son premier but (26e), opportuniste sur le deuxième (49e), le numéro 9 strasbourgeois a fait déjouer Zabarnyi et Beraldo. Au-delà de ses deux réalisations, Panichelli a livré une partition complète : remises dos au jeu, pressing incessant, présence physique. Liam Rosenior, son entraîneur, n’a pas caché son admiration en conférence de presse : « Je suis tombé amoureux de lui ce soir ». Une déclaration qui résume parfaitement la prestation de l’Argentin, véritable poison pour une défense parisienne à la dérive.
Le duel aérien remporté face à Zabarnyi
Le premier but de Panichelli résume sa force principale : la domination aérienne. À la 26ème minute, sur un centre venu de la droite, l’Argentin prend le meilleur sur Ilyia Zabarnyi dans le duel et place une tête imparable. Le défenseur ukrainien, pourtant en progression ces dernières semaines, est littéralement « dévoré » sur cette action.
Ce but égalisateur intervient contre le cours du jeu mais ne doit rien au hasard. Panichelli a senti la fébrilité de la charnière parisienne et en a profité. Sa détente, son placement, son timing : tout est parfait. Chevalier ne peut que constater. Strasbourg revient à 1-1 et le doute s’installe au Parc.
L’opportunisme sur le deuxième but
La 49ème minute marque le moment où le Parc des Princes bascule dans le cauchemar. Sur un mauvais alignement défensif de Lucas Beraldo qui couvre Diego Moreira au lieu de suivre son homme, Panichelli se retrouve seul au second poteau. Il ne tremble pas et inscrit son deuxième but de la soirée. Le score passe à 1-3.
Cette réalisation illustre l’intelligence de jeu de l’Argentin. Il lit parfaitement la situation, profite de l’erreur de Beraldo et se montre décisif au bon moment. Pour un attaquant, c’est le but le plus facile à marquer. Mais encore faut-il être au bon endroit au bon moment. Panichelli y est.
Un numéro 9 complet
Au-delà de son doublé, Panichelli a livré une partition complète. Ses remises dos au jeu ont constamment mis en difficulté la défense parisienne. Son pressing incessant a forcé les erreurs, comme en témoigne sa statistique de meilleur récupérateur du championnat dans les 30 derniers mètres adverses.
L’Argentin a également été généreux dans l’effort. Malgré le poids des kilomètres parcourus et la difficulté du terrain, il n’a jamais relâché son intensité. À la 85ème minute, alors que le score est de 3-3, il passe encore tout près du triplé d’une tête. Sa soirée aurait pu être encore plus XXL.
L’hommage de Rosenior
En conférence de presse, Liam Rosenior n’a pas caché son admiration pour son attaquant. « Je suis tombé amoureux de lui ce soir », a déclaré l’entraîneur strasbourgeois. Une phrase forte qui en dit long sur la performance de Panichelli.
Rosenior a construit son plan de jeu autour de son numéro 9. L’idée était simple : exploiter la puissance physique de Panichelli face à une défense remaniée et inexpérimentée. Le pari a fonctionné au-delà des espérances. L’Argentin a fait déjouer Zabarnyi et Beraldo, deux défenseurs qui n’avaient pas les armes pour le contenir.
Le poison parfait
Panichelli incarne le type d’attaquant qui pose problème aux défenses modernes. Physique, bon dans le jeu aérien, capable de jouer dos au jeu, efficace devant le but : il possède toutes les qualités d’un numéro 9 à l’ancienne. Face à une charnière parisienne dépourvue d’autorité et d’automatismes, il a fait des ravages.
Cette performance au Parc des Princes confirme le début de saison XXL de l’Argentin. Avec Strasbourg, il est l’un des artisans du parcours surprenant du club alsacien, actuellement deuxième de Ligue 1. Son doublé permet à son équipe de revenir à un point du PSG et de croire à un exploit cette saison.
Pour Paris, Panichelli restera le poison qui a fait vaciller le leader. Pour Strasbourg, il est le héros d’une soirée mémorable au Parc des Princes. Une soirée dont l’Argentin se souviendra longtemps.
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