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Arbitrage polémique à Lisbonne : l’OM hurle au scandale

arbitrage sporting marseille

La colère gronde du côté marseillais après la défaite 2-1 à Lisbonne. L’expulsion d’Emerson Palmieri en fin de première mi-temps pour simulation présumée a mis le feu aux poudres. Pierre-Emerick Aubameyang n’a pas mâché ses mots : « SCANDALEUX », a tonné le capitaine marseillais. « Les arbitres n’ont pas du tout été au niveau. » Roberto De Zerbi a enfoncé le clou : « L’arbitre n’était pas adapté pour un match de ce niveau. On a payé des erreurs d’arbitrage. » Le Slovène Rade Obrenovič est dans l’œil du cyclone après avoir annulé un penalty pour l’OM à la 45e+2 et expulsé Emerson pour un second carton jaune. Une décision prise après consultation de la VAR qui a totalement changé la physionomie du match. Au-delà de la fureur marseillaise, des voix s’élèvent pour pointer le manque de discipline du latéral brésilien.

Le fait du match : de l’espoir à l’expulsion

Tout bascule à la 45e+2. Emerson s’infiltre dans la surface portugaise et s’écroule après un contact. L’arbitre Rade Obrenovič siffle immédiatement penalty. Le Vélodrome se met à rêver d’un 2-0 avant la pause. Mais la VAR intervient.

Appelé à consulter son écran en bord de terrain, Obrenovič revient sur sa décision. Le penalty est annulé. Pire, l’arbitre sort un second carton jaune à Emerson pour simulation. Rouge automatique. L’OM passe de la perspective du break à l’obligation de jouer 45 minutes à dix. Un retournement de situation terrible.

La fureur d’Aubameyang

Le capitaine marseillais n’a pas digéré. « SCANDALEUX », a martelé Pierre-Emerick Aubameyang au micro des diffuseurs. « Les arbitres n’ont pas du tout été au niveau. Ça nous pénalise, ça change totalement la physionomie du match. »

Pour le Gabonais, l’arbitrage a été défavorable dès le premier carton jaune reçu par Emerson plus tôt dans la rencontre. Un avertissement qu’il juge « lunaire » et totalement injustifié. Cette première sanction a créé un contexte qui a rendu l’expulsion d’autant plus insupportable pour les Marseillais.

De Zerbi enfonce le clou

L’entraîneur italien n’a pas été plus tendre. « L’arbitre n’était pas adapté pour un match de ce niveau », a déclaré Roberto De Zerbi en conférence de presse. « On a payé des erreurs d’arbitrage selon moi. »

Le technicien a tenté de transformer cette frustration en force : « Cette défaite doit donner encore plus de fierté et de confiance à mon groupe. » Une posture défensive visant à protéger ses joueurs tout en maintenant la pression sur les officiels.

Une faute de Balerdi oubliée ?

Pour un tableau complet, il faut mentionner un autre fait de jeu. Dès la 2ème minute, Leonardo Balerdi a commis une faute en position de dernier défenseur qui aurait pu lui valoir une expulsion directe. Obrenovič s’est contenté d’un carton jaune.

Si l’arbitre avait sorti le rouge à ce moment-là, le match aurait pris une tournure totalement différente bien plus tôt. Cet élément nuance la thèse d’un arbitrage unilatéralement contre l’OM. Il suggère plutôt une performance globalement incohérente et erratique du corps arbitral.

La part de responsabilité d’Emerson

Au-delà de la colère légitime, des voix s’élèvent pour pointer le comportement d’Emerson. Sa simulation a été qualifiée de « grossière et inutile » par certains observateurs. Le latéral brésilien a pris un risque considérable en se laissant tomber aussi facilement.

« Manque de discipline et de lucidité », jugent certains analystes. Emerson a tendu le bâton pour se faire battre. Déjà averti, il savait qu’un second carton jaune signifiait l’expulsion. Son geste a mis son équipe en danger à un moment crucial.

L’arbitre est devenu un « bouc émissaire trop facile » selon cette analyse. Certes, la décision d’Obrenovič est sévère et contestable. Mais elle n’exonère pas Emerson de sa responsabilité dans cette action malheureuse.

Le silence de Paixão

Dans ce concert de récriminations, une voix s’est distinguée par sa mesure. Igor Paixão, le buteur de la soirée, a refusé de blâmer l’arbitre dans ses déclarations d’après-match. Cette prise de position plus calme contraste avec la fureur de son capitaine et de son entraîneur.

Une posture peut-être déjà tournée vers les prochaines échéances plutôt que vers la victimisation. Car si la colère est compréhensible, elle ne changera pas le résultat. L’OM devra rapidement passer à autre chose.

Une tempête parfaite

Cette expulsion est le produit d’une tempête parfaite. Un premier carton jaune très sévère qui crée un contexte tendu. Un arbitre dont la performance globale laisse à désirer, comme le montre sa clémence sur la faute de Balerdi. Et un joueur qui manque de lucidité sur l’action décisive.

L’OM a été à la fois victime d’un arbitrage contestable et artisan de son propre malheur. La focalisation exclusive sur Obrenovič permet d’évacuer la frustration mais occulte une part de vérité : Marseille a aussi une responsabilité dans cette défaite. La leçon de Lisbonne ne concerne pas seulement l’arbitrage, elle touche aussi la discipline et la maturité dans les moments cruciaux.

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