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Désiré Doué s’écroule en larmes : six semaines d’absence

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Désiré Doué a vécu un cauchemar à Lorient. À la 62ème minute du match nul 1-1, le milieu offensif parisien s’est effondré en se tenant l’arrière de la cuisse droite. Les larmes, la détresse, l’évacuation sur civière : la scène a glacé le Stade du Moustoir. Le diagnostic est tombé le 30 octobre : lésion musculaire de la cuisse droite, six semaines d’absence selon les médias spécialisés. L’Équipe évoque une « profonde déchirure ». Retour espéré fin décembre ou début janvier. Pour le joueur de 20 ans recruté 50 millions d’euros, c’est la deuxième blessure musculaire en quelques semaines après un mois et demi d’absence pour un problème au mollet. Le Dr Bryand pointe une « fatigue générale » de l’organisme, conséquence du passage brutal de 35 matchs à Rennes à 60 rencontres attendues au PSG. Luis Enrique minimise : « Les blessures font partie de la vie des joueurs. »

La scène qui fait mal

62ème minute à Lorient. Doué accélère sur le flanc gauche, délivre un centre et s’effondre. La main crispée sur l’arrière de la cuisse droite, le visage marqué par une douleur intense. Mais ce sont surtout ses larmes qui frappent. L’expression d’Ousmane Dembélé, familier des longues indisponibilités, traduit l’inquiétude générale.

Les larmes de Doué ne sont pas que celles de la douleur physique. Elles incarnent la frustration écrasante d’un jeune joueur qui venait tout juste de retrouver son rythme après un mois et demi d’absence. Impliqué dans cinq buts lors de ses trois dernières apparitions, il affichait une forme éblouissante. Son corps l’a trahi au pire moment.

Évacué sur civière puis avec des béquilles, le visage fermé. L’histoire d’un élan brisé net.

Six semaines d’absence

Le communiqué médical du PSG du 30 octobre est laconique : « lésion musculaire de la cuisse droite », indisponibilité de « quelques semaines ». Une terminologie volontairement large qui peut couvrir de la simple élongation à une déchirure sérieuse.

Les médias précisent. L’Équipe parle de « profonde déchirure ». Le consensus établit une absence d’environ six semaines avec un retour espéré fin décembre 2025 ou début janvier 2026. Pas d’intervention chirurgicale nécessaire.

Pour sa rééducation, Doué devrait se rendre à la clinique Aspetar à Doha, référence mondiale en médecine sportive. Le protocole déjà suivi par Dembélé pour ses blessures graves. Le PSG met les moyens pour protéger son investissement à 50 millions.

Une fatigue systémique

Le Dr Fabrice Bryand, ancien médecin de l’équipe de France, pointe la cause profonde : une « fatigue générale » de l’organisme. Pas une rechute directe de la blessure au mollet, mais une surcharge systémique.

Le passage de 30-35 matchs à Rennes à 60 rencontres prévues au PSG (Ligue 1, Coupe de France, Ligue des Champions, sélection nationale) représente une augmentation drastique. Pour un corps de 20 ans encore en maturation, cette transition brutale rend les blessures « inévitables ».

Les terrains plus lourds en automne ont pu aggraver cette surcharge. Doué accumule les pépins musculaires : 39 jours d’absence pour le mollet cette saison, 51 jours pour une cheville en 2022-2023, 29 jours pour une blessure inconnue la même saison.

Le Dr Bryand nuance : chaque lésion laisse une trace cicatricielle, mais cela ne condamne pas Doué à devenir un « joueur fragile ». Ces épreuves font partie de la carrière des athlètes de haut niveau.

Luis Enrique dédramatise

L’entraîneur espagnol refuse de céder à la panique. En conférence de presse : « Je ne suis pas préoccupé. Les blessures font partie de la vie des joueurs professionnels. »

Il développe une philosophie de management mental en abordant la notion de « peur ». Pour lui, la peur de se blesser doit être transformée en énergie positive. Un joueur inhibé par cette crainte ne peut évoluer à son plein potentiel.

Enrique révèle avoir mis en place une politique de porte ouverte sur la fatigue. Exemple récent : Achraf Hakimi mis au repos à sa demande. L’objectif est de créer un environnement où « les joueurs arrivent au travail avec le sourire ».

Un paradoxe fascinant : les exigences du club causent la surcharge physique, mais la philosophie de l’entraîneur tente de combattre cette pression à l’échelle individuelle.

Pas de recrutement, des opportunités

L’absence de Doué laisse un vide tactique. Sa créativité, sa capacité à éliminer en un-contre-un et à casser les lignes sont rares dans l’effectif actuel. L’attaque parisienne risque de devenir plus prévisible.

Le PSG confirme qu’il ne recrutera pas cet hiver. Confiance envers la profondeur de l’effectif. Bradley Barcola, Kang-in Lee et Gonçalo Ramos verront leur temps de jeu augmenter. Des jeunes comme Ibrahim Mbaye, Senny Mayulu ou Quentin Ndjantou pourraient saisir leur chance.

Les matchs cruciaux à venir : Nice (1er nov.), Bayern Munich (4 nov.), Lyon (9 nov.), Tottenham (26 nov.), Monaco (29 nov.), Rennes (6 déc.). Autant d’occasions manquées pour Doué de briller.

La question à 50 millions

À 20 ans, Doué est international français et a coûté 50 millions d’euros. Mais la récurrence de ses blessures musculaires à la même jambe inquiète. Le spectre d’Ansu Fati plane : un talent précoce dont l’explosivité a été compromise par des blessures graves avant sa pleine maturation.

La blessure de Doué représente une potentielle crise de gestion d’actifs pour le PSG. Un investissement de 50 millions vise les résultats immédiats mais aussi la performance future et la plus-value. Les blessures récurrentes menacent cette valorisation.

Le défi pour le PSG n’est pas seulement de soigner sa cuisse, mais de résoudre le problème physiologique sous-jacent. La gestion de son retour et de sa charge de travail future déterminera si cet investissement deviendra un talent générationnel ou une nouvelle histoire de potentiel inachevé.

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