Juste après le coup de sifflet final sanctionnant la lourde défaite parisienne face à Chelsea (3-0), les esprits se sont dangereusement échauffés entre les deux équipes. Au cœur de la mêlée : Luis Enrique, complètement hors de lui, qui a été filmé en train de saisir à la gorge João Pedro, l’attaquant brésilien des Blues, provoquant sa chute au sol. Une scène surréaliste qui illustre parfaitement la frustration d’un PSG passé à côté de son rêve de quintuplé.
L’incident qui enflamme tout
Les images sont saisissantes et font déjà le tour des réseaux sociaux. Alors que Gianluigi Donnarumma et Achraf Hakimi discutaient de manière virulente avec le Brésilien João Pedro, auteur du troisième but des Blues en fin de première période, Luis Enrique s’est joint à ses deux joueurs et a, comme il est possible de l’observer à travers les images des diffuseurs, saisi la gorge de l’attaquant, qui s’est ensuite jeté au sol.
Luis Enrique, d’ordinaire si maître de lui-même, a complètement craqué dans ces instants de chaos. L’entraîneur espagnol, visiblement rongé par la frustration de voir son équipe humiliée en finale, s’en est pris physiquement à l’attaquant de Chelsea qui venait pourtant de briller durant la rencontre.
Une frustration qui couvait depuis l’expulsion de Neves
Cette explosion de violence n’est pas arrivée par hasard. La frustration semblait s’être emparée des Parisiens, qui avaient été désignés comme favoris par de nombreux observateurs avant la rencontre et qui n’auront donc rien pu faire. L’expulsion de João Neves à la 86e minute pour avoir tiré les cheveux de Cucurella avait déjà montré que les nerfs parisiens étaient à vif.
Cette tension accumulée pendant 90 minutes de domination subie a fini par exploser au moment le plus mal choisi. Alors que l’heure était aux félicitations et au fair-play, le PSG a sombré dans une violence gratuite qui ternit encore davantage l’image de cette finale ratée.
Donnarumma aussi dans la mêlée
Le gardien italien Gianluigi Donnarumma n’a pas échappé à cette contagion de l’énervement. Habituellement calme et posé, le dernier rempart parisien a également perdu son sang-froid face à João Pedro, participant activement à cette bagarre générale qui restera comme l’une des images les plus négatives de cette soirée new-yorkaise.
Cette attitude collective interroge sur la gestion mentale de l’équipe en cas de difficulté. Comment des joueurs habitués aux plus grandes scènes peuvent-ils à ce point perdre leur contrôle dans un moment pareil ?
L’image du PSG écornée
Au-delà de la défaite sportive, ces images font énormément de mal à l’image du Paris Saint-Germain. Champion d’Europe et grand favori pour le titre au Mondial, le club de la capitale est passé complètement à côté de sa finale. Cette séquence de violence gratuite ne fait qu’aggraver le bilan de cette soirée catastrophique.
Luis Enrique, qui avait pourtant réussi à transformer mentalement cette équipe depuis son arrivée, voit son travail psychologique remis en question par cet éclat de violence. Comment expliquer à ses joueurs l’importance du respect et de la maîtrise de soi quand lui-même donne un contre-exemple aussi flagrant ?
Les conséquences à venir
Cette bagarre générale risque d’avoir des répercussions disciplinaires importantes. La FIFA, organisatrice de cette Coupe du Monde des Clubs, ne devrait pas laisser passer ces débordements sans sanctions. Luis Enrique et les joueurs impliqués dans cette mêlée pourraient écoper de suspensions qui impacteraient le début de la saison prochaine.
Au-delà des sanctions sportives, c’est surtout l’image du club parisien qui sort abîmée de cette soirée. Après avoir tant travaillé pour changer son image et montrer qu’il était devenu une équipe mature et respectueuse, le PSG replonge dans ses vieux travers de frustration mal gérée.
Cette finale restera dans les mémoires pour toutes les mauvaises raisons : une défaite cinglante, une expulsion stupide et maintenant une bagarre générale. Un triple échec qui fait mal pour un club qui rêvait de grandeur.
