Les Pacers signent le comeback parfait à Indianapolis
Quelle démonstration ! Dans une Gainbridge Fieldhouse en fusion ce 20 juin 2025, les Indiana Pacers ont livré leur plus belle performance de ces Finals en écrasant Oklahoma City 108-91 lors du Game 6. Dos au mur, les hommes de Rick Carlisle ont répondu présent pour arracher un Game 7 historique.
Premier Game 7 en Finals NBA depuis 2016 entre Cleveland et Golden State, cette septième manche s’annonce déjà légendaire. Rendez-vous dimanche soir à Oklahoma City pour l’ultime bataille !
Ben Sheppard illumine la soirée parisienne
La star inattendue de la soirée se nomme Ben Sheppard. Le jeune arrière des Pacers a livré une masterclass de sang-froid et de précision, culminant avec un tir au buzzer du troisième quart-temps qui a définitivement scellé le sort du match (90-60).
Ses exploits lors de ce Game 6 ne sont pas qu’un moment fugace dans sa jeune carrière. Cette performance marque un tournant dans son ascension vers la célébrité NBA, démontrant qu’il possède les qualités mentales des grands joueurs dans les moments cruciaux.
« Avec le poids du match reposant sur ses épaules, il a exécuté des jeux avec précision, démontrant une capacité étonnante à performer sous pression « , comme l’ont souligné les observateurs présents.
Le collectif des Pacers fait la différence
Sept joueurs à 7 points ou plus : voilà le secret de cette victoire éclatante des Pacers. Obi Toppin a mené l’offensive avec 20 points à 4/7 à trois points, tandis qu’Andrew Nembhard a ajouté 17 unités essentielles.
Les performances individuelles :
- Obi Toppin : 20 points, dont 4/7 à trois points
- Andrew Nembhard : 17 points, impact défensif majeur
- Pascal Siakam : 16 points et 13 rebonds, le dunk monumental en transition
- Tyrese Haliburton : 14 points malgré sa blessure au mollet
T.J. McConnell encore décisif en sortie de banc, orchestrant le jeu avec sa vista habituelle et ses passes décisives pour Toppin et Nembhard.
Oklahoma City sombre dans un match sans
Un match à oublier pour le Thunder. Malgré les 24 points de Shai Gilgeous-Alexander, Oklahoma City n’a jamais trouvé son rythme face à la défense agressive des Pacers. L’équipe de Mark Daigneault a coulé avec un terrible 8/30 à trois points.
Les statistiques parlent d’elles-mêmes :
- 21 pertes de balle provoquées par Indiana
- 16 interceptions pour les Pacers
- -28 au pire moment du match (70-42)
Jalen Williams et ses coéquipiers ont été étouffés par l’intensité défensive d’Indiana, incapables de reproduire leur basket fluide des matchs précédents.
Haliburton répond présent malgré la douleur
Question du jour avant le match : Tyrese Haliburton serait-il en mesure de jouer à 100% avec sa blessure au mollet ? La réponse est venue sur le parquet avec 14 points et plusieurs actions décisives, dont un trois points crucial en fin de première mi-temps.
« Il n’est pas à 100%, c’est assez clair« , avait reconnu Rick Carlisle avant le match. Mais le meneur des Pacers a une fois de plus démontré son caractère de leader.
L’explosion du deuxième quart-temps
Le tournant du match s’est joué dans un deuxième quart-temps phénoménal des Pacers (64-42 à la mi-temps). Après un début difficile à 0/8 au tir, Indiana a trouvé son rythme grâce à Pascal Siakam.
La séquence clé : après un trois points de Haliburton, Siakam s’est enflammé avec un dunk monumental en transition sur une passe aveugle de son meneur, puis un fadeaway pour boucler la première mi-temps à +22.
« Les deux plus beaux mots du sport : Game 7 »
L’euphorie était palpable dans le vestiaire des Pacers après cette démonstration. Tyrese Haliburton n’a pas caché son enthousiasme : « En tant que fan de basket, il n’y a rien de mieux qu’un Game 7. Il n’y a rien de mieux qu’un Game 7 en Finals NBA. J’ai rêvé de cette situation toute ma vie. »
Rick Carlisle, lui, savoure cette opportunité unique : « C’est ce dont on rêve en grandissant, ce genre d’opportunité. C’est une salle où il est difficile de jouer, on le sait mais l’opportunité de jouer un match comme ça, c’est un grand honneur et un grand privilège. »
Du côté d’Oklahoma, Shai Gilgeous-Alexander reste philosophe : « C’est un match pour obtenir tout ce dont vous avez toujours rêvé. Si vous gagnez, vous obtenez quelque chose. Si vous perdez, vous n’avez rien. Alors allons chercher quelque chose. »
