San Antonio vient d’officialiser ce que tout le monde attendait : l’activation de l’option contractuelle de Victor Wembanyama pour la saison 2025-2026. Une simple formalité administrative qui permet à la franchise texane de conserver sa pépite française une année supplémentaire, et surtout à un tarif dérisoire au regard de son impact sur les parquets NBA. Car si Wemby empochera environ 12,7 millions de dollars lors de sa troisième année, c’est une aubaine absolue pour les Spurs quand on mesure l’écart entre ce salaire et la valeur réelle du prodige tricolore sur le marché. Cette décision, inscrite dans les clauses standards des contrats rookies de premier tour, repousse simplement l’échéance du véritable jackpot : l’extension maximale que le numéro 1 de la draft 2023 pourra négocier dès l’été 2026.
Un contrat rookie aux petits oignons pour San Antonio
L’échelle salariale imposée aux rookies draftés en première position offre un avantage concurrentiel considérable aux franchises. Pour les Spurs, garder Victor Wembanyama à 12,7 millions de dollars pour 2025-2026 relève du luxe insolent. Le Français, déjà considéré comme l’un des joueurs les plus impactants de la ligue malgré son jeune âge, vaudrait probablement trois à quatre fois ce montant sur le marché libre. Cette option représente donc une opportunité en or pour San Antonio de maximiser sa fenêtre de compétitivité avant l’explosion salariale inévitable.
L’activation de cette clause était attendue depuis des mois. Aucun dirigeant sensé n’aurait laissé filer un talent de cette trempe, surtout dans ces conditions financières. Les Spurs profitent ainsi pleinement du système NBA qui protège les franchises ayant drafté des superstars, leur permettant de les conserver plusieurs saisons à prix cassé.
2026, l’année du grand saut financier
Si cette formalité administrative sécurise le présent, c’est bien vers 2026 que tous les regards se tournent déjà. À partir de l’été prochain, Victor Wembanyama deviendra éligible pour négocier sa première véritable extension de contrat. Et là, les chiffres vont s’envoler. Le plafond salarial NBA autorise les franchises à proposer des extensions maximales à leurs joyaux, et Wemby cochera toutes les cases pour y prétendre.
On parle d’un contrat qui pourrait facilement dépasser les 200 millions de dollars sur cinq ans, voire davantage selon l’évolution du salary cap. Une somme astronomique mais parfaitement justifiée pour un joueur qui révolutionne déjà le basket moderne par sa polyvalence unique. Les Spurs le savent : profiter encore d’une saison à tarif préférentiel, c’est s’offrir une dernière bouffée d’oxygène financier avant d’investir massivement sur leur franchise player.
