Une bombe médiatique secoue le paddock F1 depuis mardi soir. Sky Sport Italia affirme que Max Verstappen aurait donné son accord à Mercedes pour 2026. Mais cette information fait déjà l’objet de nombreux démentis. Entre spéculation et réalité, décryptage d’un dossier brûlant.
L’origine de la polémique
Tout commence au Grand Prix d’Autriche. George Russell révèle publiquement que Mercedes entretient des « conversations continues » avec Verstappen, retardant ainsi le renouvellement de son propre contrat. Toto Wolff confirme aussitôt ces « discussions derrière des portes fermées ».
Sky Sport Italia franchit alors un cap. Selon la chaîne italienne, le quadruple champion du monde aurait donné un accord de principe au patron de Mercedes. Seul bémol : le conseil d’administration n’aurait pas encore validé l’opération.
Les démentis se multiplient
Erik van Haren, journaliste du Telegraaf réputé proche de Verstappen, contredit immédiatement. « Le camp de Verstappen examine toutes les options possibles, mais le Néerlandais veut rester chez Red Bull pour l’instant. Il n’y a certainement pas d’accord avec Mercedes. »
Mercedes confirme même à GPblog que « Max Verstappen ne conduira pas avec nous en 2025 », coupant court aux spéculations sur la saison prochaine.
Chez Red Bull, l’agacement se fait sentir. « Il n’a signé nulle part et ne peut pas de toute façon », martèle Helmut Marko. « Toutes ces rumeurs commencent à nous agacer. »
Pourquoi cette rumeur persiste
Plusieurs éléments alimentent ces spéculations récurrentes. D’abord, le changement de réglementation 2026, particulièrement sur les moteurs. Mercedes a prouvé sa maîtrise de ces transitions en 2014, contrairement à Red Bull qui développe pour la première fois son moteur interne avec Ford.
Ensuite, la situation sportive actuelle. Red Bull traverse une période difficile et Verstappen, 3ème au championnat avec 61 points de retard, dispose de clauses de sortie liées aux performances.
Enfin, l’aspect commercial. « La Formule 1 a besoin de belles histoires à raconter », analysent les observateurs. « C’est bon pour les audiences. »
Les obstacles concrets
Un transfert de Verstappen implique des défis majeurs. Le rachat de son contrat coûterait plus de 100 millions de livres. Mercedes devrait également trancher entre garder Russell, performant cette saison, ou le sacrifier pour le Néerlandais.
« L’approche de Mercedes de faire attendre Russell est plus liée à une chance de faire signer Verstappen qu’à une forme de doute sur son duo actuel », explique Toto Wolff.
Les déclarations officielles
Verstappen reste prudent : « Je suis le seul à décider de mon avenir. Plus j’en parle, plus les médias en parleront. »
Wolff tempère : « Il y a très peu de probabilité que cela arrive. Verstappen se sent bien chez Red Bull et est heureux d’y rester pour le moment. »
Christian Horner balaie : « C’est beaucoup de bruit. Max devient agacé par ces questions. »
L’analyse des experts
« Depuis un an et demi, le passage de Verstappen chez Mercedes est l’arlésienne du paddock », soulignent les spécialistes. Plus qu’un accord ferme, il s’agirait d’un sondage stratégique normal avant 2026.
« L’entourage de Verstappen aurait été négligent s’il n’avait pas exploré les options disponibles », justifie un insider du paddock.
Échéances et probabilités
Toto Wolff a fixé l’échéance : une décision finale tombera avant la pause estivale, après les Grands Prix de Grande-Bretagne, Belgique et Hongrie.
La probabilité d’un transfert « n’est pas élevée à l’instant T, mais suffisante pour maintenir la pression », résument les observateurs. Trois scénarios se dessinent : le statu quo, la révolution avec l’arrivée de Verstappen, ou la temporisation jusqu’en 2027.
