Le scénario idéal vire au cauchemar pour Marseille au Portugal. Alors que les Phocéens menaient tranquillement 1-0 grâce au but de Paixão, Emerson Palmieri a tout gâché dans le temps additionnel de la première mi-temps. Le défenseur marseillais a écopé d’un second carton jaune à la 45e+2, synonyme d’expulsion. L’OM doit désormais défendre son avantage pendant 45 minutes à dix contre onze face au Sporting Portugal. Un scénario catastrophe pour Roberto De Zerbi qui voyait son équipe tenir le bon bout. Avec Leonardo Balerdi déjà averti dès la 2ème minute, la défense marseillaise est fragilisée au pire moment. La qualification européenne se jouera dans la douleur lors d’une seconde période qui s’annonce comme un calvaire.
Le carton de trop
Emerson Palmieri avait déjà été averti plus tôt dans la première période. Mais à la 45e+2, dans le temps additionnel, le défenseur brésilien commet une nouvelle faute. L’arbitre n’hésite pas et sort un second carton jaune. Rouge automatique. Emerson quitte le terrain, laissant ses coéquipiers dans une situation désespérée.
Cette expulsion tombe au pire moment. Juste avant la pause, alors que Marseille gérait son avantage sans trembler. De Zerbi n’aura même pas le temps de réorganiser tactiquement son équipe avant la reprise. Les Phocéens vont devoir improviser une défense à dix pendant 45 minutes au Portugal.
De Zerbi face à un casse-tête tactique
Le technicien italien se retrouve dans une position impossible. Son équipe mène 1-0 mais doit tenir ce résultat à dix pendant toute la seconde période. Les choix tactiques de la pause seront cruciaux. Sacrifier un attaquant pour renforcer la défense ? Garder Aubameyang et Paixão pour tenter de tuer le match en contre ?
La situation est d’autant plus compliquée que Leonardo Balerdi évolue déjà sous la menace. Averti à la 2ème minute, le défenseur central argentin devra redoubler de vigilance. Impossible pour De Zerbi de prendre le risque de le remplacer alors qu’il doit déjà gérer l’absence d’Emerson.
Le Sporting sent le coup
Pour le Sporting Portugal, cette expulsion est une aubaine inespérée. Les Portugais, qui devaient déjà pousser pour revenir au score, bénéficient désormais d’un avantage numérique qui peut tout changer. La pression va monter d’un cran, les vagues offensives vont se multiplier.
Marseille va devoir se montrer héroïque défensivement. Chaque joueur devra compenser l’absence d’Emerson par un surcroît d’engagement. Le bloc devra être compact, discipliné, solidaire. La moindre erreur de concentration et c’est l’égalisation assurée.
45 minutes d’enfer
La seconde période s’annonce comme un calvaire pour l’OM. Défendre un avantage d’un but pendant 45 minutes à dix contre onze au Portugal relève de l’exploit. Les statistiques ne sont pas favorables : les équipes réduites à dix encaissent en moyenne 1,8 but en seconde mi-temps dans ce genre de situation.
Marseille devra puiser dans ses ressources mentales. La fatigue physique va s’accumuler, les espaces vont se créer, le Sporting va pousser sans relâche. Les remplacements de De Zerbi seront déterminants pour maintenir un niveau d’intensité défensive suffisant.
Un point pourrait être une victoire
Dans ces circonstances, arracher le nul 1-1 serait presque une performance pour l’OM. Mais l’objectif reste de conserver ce précieux avantage acquis grâce au but de Paixão. Un succès 1-0 à dix au Portugal serait un exploit majeur qui relancerait les ambitions européennes marseillaises.
