Pour ses grands débuts sur le banc du Real Madrid, Xabi Alonso a vécu une soirée frustrante à Miami. Les Merengues ont concédé le match nul 1-1 face à Al-Hilal, gâchant même un penalty de Valverde dans le temps additionnel. Un premier couac qui en dit long sur le chantier qui attend le technicien basque.
Au Hard Rock Stadium de Miami, sous une chaleur écrasante, Xabi Alonso espérait commencer son aventure madrilène par une victoire de prestige. Mais Al-Hilal, mené par un autre débutant Simone Inzaghi, en a décidé autrement. Les Saoudiens ont montré un visage séduisant face à des Merengues encore en rodage, arrachant un point précieux grâce à leur réalisme et à leur gardien Yassine Bounou.
Gonzalo Garcia sauve l’honneur madrilène
Dans un premier acte largement dominé par Al-Hilal, le Real Madrid a fait preuve d’un réalisme à toute épreuve. Complètement dominés dans l’entrejeu et bousculés défensivement, les hommes d’Alonso ont profité de leur première véritable occasion pour faire mouche. Sur un contre éclair parfaitement mené, Gonzalo Garcia a conclu d’une reprise peu académique mais efficace un service millimétré de Rodrygo (34e).
Le jeune attaquant espagnol, grande surprise de la composition d’Alonso, a ainsi inscrit le premier but de l’ère du technicien basque. Une récompense méritée pour celui qui a saisi sa chance en l’absence de Kylian Mbappé, forfait pour cause de fièvre.
Al-Hilal punit immédiatement
La joie madrilène n’aura duré que sept minutes. Sur une action anodine dans la surface, Raúl Asencio a commis une faute grossière sur Marcos Leonardo, offrant un penalty évident aux Saoudiens. Ruben Neves, ancien de Wolverhampton, ne s’est pas fait prier pour égaliser d’une frappe puissante que Courtois n’a pu qu’effleurer (41e).
Ce but a récompensé la belle première période d’Al-Hilal, qui avait déjà inquiété les cages madrilènes par Milinkovic-Savic et Marcos Leonardo. Les hommes d’Inzaghi ont montré qu’ils n’étaient pas venus en touristes dans cette Coupe du monde des clubs.
Valverde gâche la balle de match
En seconde période, le Real Madrid a tenté de hausser le rythme sans jamais vraiment inquiéter Bounou. Les entrées d’Arda Güler et Lucas Vázquez ont apporté un peu plus de punch, mais les occasions nettes se sont faites rares face à une défense saoudienne bien en place.
Le tournant du match est arrivé dans le temps additionnel. Sur un geste maladroit de Mohammed Al-Qahtani qui a frappé Fran Garcia au visage, l’arbitre a sifflé penalty après consultation de la VAR. Mais Federico Valverde, habituellement si précieux, a vu sa tentative repoussée brillamment par Bounou (90e+1). Un arrêt décisif qui prive le Real de la victoire.
Les débuts mitigés des recrues
Pour sa première officielle, Xabi Alonso a fait confiance à ses nouvelles recrues. Trent Alexander-Arnold et Dean Huijsen ont découvert le maillot merengue avec des fortunes diverses. Si l’Anglais a mis du temps à trouver ses marques, le défenseur néerlandais a paru trop décontracté pour un match d’une telle importance.
Au milieu, le trio Tchouaméni-Valverde-Bellingham n’a pas réussi à imposer sa loi face à l’entrejeu saoudien mené par l’expérimenté Milinkovic-Savic. Un constat inquiétant pour la suite de la compétition.
Ce match nul face à Al-Hilal rappelle à Xabi Alonso l’ampleur du chantier qui l’attend. Sans la magie habituelle de ses stars et avec une défense encore fragile, le Real Madrid devra rapidement trouver ses automatismes. Prochain rendez-vous dimanche contre Pachuca pour se relancer dans cette Coupe du monde des clubs qui commence sur une note d’inquiétude.
