Les champions d’Europe en titre ont littéralement écrasé les Merengue 4-0 dans une demi-finale à sens unique, s’offrant une qualification pour la finale de la Coupe du Monde des Clubs face à Chelsea dimanche. Une soirée de cauchemar pour Kylian Mbappé, totalement transparent face à son ancien club, et une humiliation complète pour un Real Madrid dépassé dans tous les secteurs de jeu. Cette performance XXL du PSG confirme sa domination actuelle sur le football européen et offre une revanche parfaite sur l’équipe qui l’avait éliminé en 2022.
Une première mi-temps de folie pour Paris
Les Parisiens ont donné le ton dès les premières minutes avec un football électrisant qui a mis à genoux la défense madrilène. La première période a été un véritable festival offensif orchestré par Luis Enrique, avec un pressing intense et des combinaisons millimétrées qui ont fait exploser le système défensif de Xabi Alonso.
Ousmane Dembélé, titularisé pour la première fois depuis la finale de Ligue des Champions, a été étincelant sur son côté droit, multipliant les débordements et les centres dangereux. Désiré Doué et Khvicha Kvaratskhelia ont également fait des ravages, profitant des espaces laissés par une défense madrilène complètement débordée.
Le tableau d’affichage à la pause parlait de lui-même : 3-0 pour des Parisiens en totale maîtrise, avec des buts qui ont illustré la supériorité technique et tactique des hommes de Luis Enrique. Chaque attaque parisienne semblait pouvoir faire mouche tant la défense du Real était aux abois.
Mbappé, le fantôme du MetLife Stadium
Kylian Mbappé restera comme le grand perdant de cette soirée. L’attaquant français, diminué par une gastro-entérite mais titularisé par Xabi Alonso, a vécu un cauchemar face à son ancien club. Transparent, imprécis, souvent en retard sur les duels, l’ancien Parisien n’a jamais réussi à peser sur la rencontre.
Ses quelques ballons touchés se sont soldés par des pertes de balle ou des tentatives ratées, offrant l’image d’un joueur complètement coupé de son jeu habituel. Face à une défense parisienne bien organisée autour de Marquinhos et Beraldo, Mbappé n’a jamais trouvé les espaces nécessaires à son expression.
Cette performance décevante tranche avec les attentes placées sur les retrouvailles entre l’attaquant et son ancien club. Luis Enrique avait balayé l’aspect émotionnel en conférence de presse (« ça appartient au passé »), et sur le terrain, c’est bien son équipe qui a pris le dessus psychologiquement.
Un Real Madrid complètement dépassé
Xabi Alonso et ses hommes ont vécu une soirée cauchemardesque. Le nouveau coach madrilène, pourtant admirateur du jeu parisien comme il l’avait reconnu en conférence de presse, a vu son équipe se faire complètement déborder par l’intensité et la précision du PSG.
La charnière centrale Rüdiger-Asencio n’a jamais trouvé la solution face aux mouvements incessants de Doué, Dembélé et Kvaratskhelia. Au milieu, Tchouaméni et Valverde ont subi la loi du trio Vitinha-João Neves-Fabian Ruiz, beaucoup plus mobile et technique.
Même Vinicius Jr, d’habitude si dangereux, a été muselé par la défense parisienne et n’a jamais réussi à créer le danger. Une performance collective défaillante qui interroge sur la capacité du Real à rivaliser avec le niveau du PSG actuel.
Une seconde période de gestion
Après une première période tonitruante, les Parisiens ont levé le pied en seconde période, gérant intelligemment leur confortable avance. Luis Enrique en a profité pour faire tourner son effectif, offrant du temps de jeu aux jeunes Mayulu et Zaïre-Emery.
Cette gestion n’a en rien entamé la domination parisienne. Le Real Madrid, complètement résigné, n’a jamais réussi à inquiéter Gianluigi Donnarumma, impeccable dans ses cages. Les quelques occasions madrilènes se sont heurtées à une défense parisienne irréprochable, confirmant la supériorité technique et mentale des champions d’Europe.
Le quatrième but parisien a parachevé cette démonstration, infligeant une humiliation totale à une équipe madrilène méconnaissable et sans solutions.
Direction la finale contre Chelsea
Cette qualification magistrale propulse le PSG vers la finale de dimanche face à Chelsea, tombeur de Fluminense (2-0). Les Parisiens abordent cette ultime échéance avec une confiance maximale après cette démonstration face au prestigieux Real Madrid.
Pour Luis Enrique, c’est la consécration d’un travail de deux saisons qui a transformé le PSG en machine à gagner. Cette équipe parisienne, déjà sacrée en Ligue des Champions, peut désormais rêver d’un doublé historique avec cette Coupe du Monde des Clubs.
Une humiliation historique
Ce 4-0 restera comme l’une des plus lourdes défaites du Real Madrid dans un match à élimination directe. Pour un club habitué à dominer les grandes affiches européennes, cette gifle parisienne fait l’effet d’un électrochoc.
Du côté de Paris, cette soirée parfaite efface définitivement les démons de 2022 et confirme que cette équipe de Luis Enrique a franchi un palier historique. Rendez-vous dimanche pour tenter de conclure une saison déjà légendaire par un nouveau trophée international.
L’humiliation madrilène est totale, la revanche parisienne parfaite.
