Le rêve parisien stoppé net dans la nuit californienne
Retour sur terre brutal pour le PSG ! Au Rose Bowl Stadium de Pasadena, dans la nuit du 19 au 20 juin 2025, les champions d’Europe ont concédé leur première défaite de la saison face à Botafogo (0-1). Une surprise de taille qui relance complètement le groupe B de la Coupe du monde des clubs.
Après avoir survolé l’Atlético Madrid (4-0) lors de la première journée, Paris pensait tenir son billet pour les huitièmes de finale. Erreur de calcul. Les Brésiliens de John Textor ont parfaitement su neutraliser la machine parisienne et porter un coup d’arrêt spectaculaire à la marche triomphale des hommes de Luis Enrique.
Igor Jesus fait trembler le champion d’Europe
Le tournant du match arrive à la 36e minute. Sur une perte de balle au milieu de terrain, Jefferson Savarino lance parfaitement Igor Jesus dans la profondeur. L’attaquant brésilien, servi entre Beraldo et Pacho, ajuste Donnarumma d’une frappe déviée par Willian Pacho. 0-1, Botafogo mène contre toute attente !
Jefferson Savarino a glissé un ballon en profondeur pour l’attaquant brésilien qui s’est intercalé entre Willian Pacho et Lucas Beraldo avant d’ajuster le gardien sur un tir dévié par Willian Pacho.
Cette réalisation survient alors que le PSG dominait largement les débats avec 73% de possession de balle. L’une des deux ou trois seules situations de Botafogo sur tout le match, selon les observateurs présents.
Luis Enrique refuse de dramatiser
En conférence de presse d’après-match, l’entraîneur espagnol a tenu un discours mesuré face à cette première défaite depuis le 3 mai contre Strasbourg.
« Si je suis surpris par cette défaite ? Non. Nous savions que ce serait un match difficile, très serré. Botafogo a très bien défendu. On a eu l’opportunité de marquer mais on ne l’a pas fait et le match est devenu plus difficile« , a-t-il déclaré.
Le technicien catalan a même salué la performance de son adversaire : « Botafogo est l’équipe qui a le mieux défendu contre nous cette saison, que ce soit en Championnat ou en Ligue des champions. Ils ont agi en bloc, ils ont été solidaires. »
Message clair de Luis Enrique : pas de panique, cette défaite n’efface rien des qualités parisiennes.
Le mea culpa des joueurs parisiens
Du côté des joueurs, la déception était palpable. Warren Zaïre-Emery a tenté d’expliquer cette contre-performance au micro de DAZN : « On savait que ça allait être difficile, les équipes brésiliennes mettent de l’impact de l’intensité. Maintenant on a fait notre match, on a tout donné. »
Désiré Doué, moins en vue qu’à l’accoutumée, a pointé le manque d’efficacité : « On n’a pas été efficace. On a eu beaucoup de situations, beaucoup d’actions. Ils ont eu 2/3 tirs et ils ont marqué, ils ont été très efficaces devant le but pas comme nous. »
Khvicha Kvaratskhelia s’est montré philosophe : « On a été surpris de perdre, mais il faut penser à nous-même et aux occasions qu’on n’a pas réussi à concrétiser. Il faut corriger ça au prochain match. »
John Textor savoure son coup
Côté Botafogo, la satisfaction était immense. John Textor, propriétaire du club brésilien et de l’OL, n’a pas caché sa fierté après ce coup de maître tactique. « Le PSG est la meilleure équipe au monde. Et ils ont probablement été la meilleure équipe ce soir. Mais nous avons joué avec cœur et peut-être que nous en voulions plus ce soir« , a-t-il confié.
L’homme d’affaires américain a également rendu hommage au football brésilien : « C’est un privilège pour nous de jouer contre eux dans ce format. De montrer que les équipes brésiliennes peuvent jouer au football. On a joué comme une équipe anglaise aujourd’hui. »
La qualification en jeu face à Seattle
Cette défaite remet tout en question dans le groupe B. Avec 3 points, le PSG se retrouve à égalité avec l’Atlético Madrid, mais conserve l’avantage à la différence de buts générale (+3 contre -3 pour les Madrilènes).
Botafogo prend la tête avec 6 points et assure quasiment sa qualification pour les huitièmes de finale.
Le verdict tombera lundi 23 juin à 21h lors de la dernière journée. Paris doit absolument battre Seattle pour s’assurer une place en huitièmes, tandis que l’Atlético n’aura pas le droit à l’erreur face à Botafogo.