Novak Djokovic ne jouera pas le Masters 1000 de Paris. Pour la deuxième année consécutive, le recordman de victoires du tournoi (7 titres) déclare forfait. L’annonce est tombée ce mardi, une semaine avant le début de la compétition à la Paris La Défense Arena. À 38 ans, le Serbe gère sa fin de saison après des signaux d’alerte récents à Shanghai et en Arabie Saoudite. Son forfait profite au Français Benjamin Bonzi qui intègre le tableau principal. Plus inquiétant : sa participation aux ATP Finals de Turin début novembre devient incertaine malgré sa qualification acquise.
Gestion physique et signaux d’alerte
Aucune raison officielle n’a été communiquée, mais les récentes sorties de Djokovic parlent d’elles-mêmes. À Shanghai, il a souffert de la chaleur avant de perdre en demi-finale face à Vacherot. La semaine dernière, lors de l’exhibition Six Kings Slam en Arabie Saoudite, il aurait abandonné.
À 38 ans, le plus titré de l’histoire ne court plus après chaque tournoi. Il préserve son corps, choisit ses batailles. Paris en fait les frais pour la deuxième année.
Une première édition à La Défense Arena orpheline
Le timing est particulièrement regrettable. Cette édition 2025 marque la première année du tournoi à la Paris La Défense Arena après avoir quitté Bercy. Djokovic, légende du tournoi, ne foulera pas les courts de la nouvelle enceinte.
Son absence s’ajoute à celles de Rune, Monfils, Tiafoe et Draper. Le tableau parisien perd de sa superbe. Benjamin Bonzi, 54ème mondial, récupère sa place dans le tableau principal.
Turin en pointillé
Au-delà de Paris, c’est la participation de Djokovic aux ATP Finals de Turin (9-16 novembre) qui interroge. Qualifié grâce à sa 3ème place à la Race, le Serbe n’a donné aucune garantie sur sa présence.
Certains médias serbes évoquent même sa participation à l’ATP 250 d’Athènes, tournoi dirigé par son frère. Un choix qui témoignerait d’un changement radical de priorités.
Avec 24 titres du Grand Chelem et un palmarès hors norme, Djokovic n’a plus rien à prouver. Sa présence sur le circuit devient sélective. L’ère Djokovic touche peut-être à sa fin.
