Le Paris Saint-Germain a réalisé des débuts parfaits dans la Coupe du monde des clubs 2025 en écrasant l’Atlético de Madrid 4 buts à 0, dimanche 15 juin au Rose Bowl de Pasadena. Une démonstration de force des champions d’Europe en titre qui prennent la tête de leur groupe B.
Une supériorité parisienne totale
Dès l’entame de match dans la chaleur écrasante de Los Angeles, les hommes de Luis Enrique ont pris le contrôle des opérations. Face à des Madrilènes dépassés par l’intensité parisienne, le PSG a rapidement imposé sa loi technique et tactique.
Les statistiques parlent d’elles-mêmes : les Colchoneros n’ont cadré qu’une seule frappe de toute la rencontre, symbole de leur incapacité totale à inquiéter la défense parisienne menée par Marquinhos. En face, les Parisiens ont multiplié les occasions, obligeant Jan Oblak à réaliser de nombreux arrêts pour éviter une correction encore plus lourde.
Fabian Ruiz et Vitinha lancent les hostilités
C’est en première période que le PSG a fait la différence avec deux réalisations qui ont cassé le match. Fabian Ruiz a ouvert le score, profitant de la supériorité technique parisienne dans l’entrejeu. Le milieu espagnol a ensuite été imité par Vitinha, auteur du deuxième but qui a définitivement mis l’Atlético à terre.
Cette première mi-temps a illustré la maîtrise totale des Parisiens dans la construction du jeu. Les passes assurées et les décalages répétés ont déstabilisé une défense madrilène qui n’a jamais trouvé la parade.
Mayulu et Lee Kang-In corsent l’addition
En seconde période, le PSG a continué sur sa lancée sans relâcher la pression. Senny Mayulu, entré en cours de jeu, a inscrit le troisième but parisien, confirmant la profondeur d’effectif impressionnante de l’équipe de Luis Enrique.
Lee Kang-In a parachevé la démonstration en transformant un penalty en fin de match, portant le score à 4-0. L’international sud-coréen a ainsi mis un point final à une soirée parfaite pour les champions d’Europe.
L’Atlético incapable de réagir
Du côté des Madrilènes, cette défaite cinglante souligne les limites actuelles de l’équipe dirigée par Diego Simeone. Malgré la présence de cadres expérimentés comme Antoine Griezmann ou Marcos Llorente, les Colchoneros n’ont jamais réussi à développer leur jeu habituel.
Rapidement dépassés par l’intensité du pressing parisien, ils ont fini par baisser les bras, incapables de réagir face à la supériorité technique et physique de leurs adversaires. Une soirée à oublier pour une équipe habituée aux grands rendez-vous européens.
Un effectif parisien transformé
Cette performance démontre la réussite de la reconstruction opérée par Luis Enrique après le départ de Kylian Mbappé. Sans l’ancienne star française, partie au Real Madrid, le PSG a su recomposer un collectif cohérent et fluide.
Les compositions officielles ont montré un PSG en 4-3-3 avec Donnarumma dans les buts, une défense composée de Nuno Mendes, Pacho, Marquinhos et Hakimi, un milieu Fabian Ruiz-Vitinha-João Neves et un trident Kvaratskhelia-Gonçalo Ramos-Doué.
La tête du groupe B
Cette victoire permet au PSG de prendre provisoirement la tête du groupe B, en attendant le match Botafogo-Seattle Sounders prévu dans la nuit. Les Parisiens se positionnent idéalement pour la qualification aux huitièmes de finale.
Le prochain défi s’annonce avec Botafogo, l’équipe brésilienne qui pourrait poser d’autres problèmes tactiques. Mais cette démonstration face à l’Atlético envoie un message clair : le PSG arrive dans cette compétition avec des ambitions maximales.
Un nouveau statut assumé
Tout juste couronnés champions d’Europe après leur victoire en finale de Ligue des champions contre l’Inter Milan (5-0), les Parisiens assument parfaitement leur nouveau statut. Cette performance au Rose Bowl, devant plus de 80 000 spectateurs selon la FIFA, confirme que l’équipe de la capitale française a franchi un cap.
La Coupe du monde des clubs, disputée pour la première fois dans ce nouveau format avec 32 équipes, représente un objectif majeur pour le PSG qui vise un quadruplé historique après son triplé national.
Cette entrée en matière parfaite augure bien de la suite de la compétition pour des Parisiens qui semblent avoir trouvé la recette du succès au plus haut niveau international.